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09 Jan

09 janvier 1961: Bruno Guillain

Publié par Yann Sinclair  - Catégories :  #1961, #DISCO, #Dalida

Bruno Guillain

 

Bruno Guillain

(né Bruno Lavergne)

chanteur et acteur français

né en Algérie le

décédé le à l'âge de 50 ans, d'un cancer du poumon

 

Il a tourné dans L'Hôtel de la plage et Premiers désirs

Il a été le partenaire de Dalida sur les deux 45 tours « Ca me fait rêver » et « Génération 78 » en 1978.

En 1979

il débute une carrière solo avec les auteurs et compositeurs de Dalida (Michel Jouveaux, Jeff Barnel, Tony Rallo,...)


« Ca n'a pas d'importance »

« Dès qu'un enfant chante » (reprise en français d'un morceau présenté à l'Eurovision, sous le drapeau espagnol « Su cancion »),

Ses chansons toucheront les ados de l'époque et connaitront une belle évolution avec de nouveaux auteurs (C.Loigerot & T.Geoffroy)

en 1980

«  On joue »

puis « Holidays »

Complice de Karen Cheryl dans les années 1980, il travaille avec Sophia Morizet et Nicolas Dunoyer.

en 1981

« Jeanette » en 1981

Avec Dave et Patrick Loiseau, il a accompagné les derniers jours du chanteur, producteur et peintre Guy Bonnardot.

1984

Bruno Guillain enchaîne ensuite avec le 45 tours « Le père-noël est un rocker »

1986

« Shanae Sanaga »

morceau arrangé par Romano Musumarra (qui a travaillé avec Jeanne Mas, Elsa... ) et écrit par Nicolas Dunoyer (qui a aussi écrit pour Dalida, Michel Fugain...)

 

Bruno Guillain a tourné dans 4 films. Dans le premier, « L'hôtel de la plage », il incarne un des amoureux d'Anne Parillaud.

On le retrouve ensuite dans « Vas-y Maman » en 1978, puis dans le film de Raoul Ruiz « L'hypothèse du tableau volé » en 1979, et enfin dans « Premiers désirs » de David Hamilton en 1983.

Bruno Guillain a également joué dans une série pour FR3 en 1985 « Astrolab 22 »

 

Discographie 

Avec Dalida
1978
1978
 
Ça me fait rêver
Album par Dalida
Sortie1978
Enregistrement1978
Genrevariété française
ProducteurOrlando IS
LabelCarrere
Albums de Dalida
  Et Dieu créa Dalida... (1978) Dédié à toi (1979)  
 
Ça me fait rêver
Single par Dalida
Face AÇa me fait rêver
Face BVoilà pourquoi je chante
Sortie1978
Enregistrement1978
ProducteurOrlando IS
LabelCarrere
Singles de Dalida
  Génération 78 (1978) Lambeth Walk (1978)  
Face A
  • Ça me fait rêver (medley) 13'02
Face B
  • Voila pourquoi je chante (version intégrale) 7'26
  • Génération 78 (medley) 6'47

Ça me fait rêver est un album de Dalida sorti en 1978. C'est son premier album de chansons originales sorti chez Carrere.

Il est constitué de deux longs medleys disco réunissant les plus grands succès de la chanteuse. Pour ces deux medleys, qui soulignent le temps qui passe, Bruno Guillain donne la réplique à Dalida sur les couplets écrits par Jeff Barnel. Pascal Sevran quant à lui participe à la deuxième plage de l'album Voilà pourquoi je chante.

La chanson de même titre, Ça me fait rêver, est un medley disco d'une trentaine de tubes de Dalida construit comme Génération 78, d'une durée de 13 minutes ; il sera aussi commercialisé en 1978 en format 45 tours pour une durée de 4 min 58 s et sera également présenté à la télévision dans une version réduite. Il a été interprété sur la scène du Carnegie Hall de New York en 1978 et également au Palais des Sports de Paris lors de la rentrée parisienne de Dalida en 1980 pour être ensuite oublié.

Génération 78 qui inaugure l'arrivée de Dalida chez le label Carrere et lui vaut par la même occasion un disque d'or sera un des plus grands succès de cette époque pour la chanteuse
Problemorama (1979)

 

 
[Pochette de Ça n’a pas d’importance]
Ça n’a pas d’importance

1979
Orlando / Carrère
ref. 49.455

T'as pas le droit (1979)
[Pochette de Dès qu’un enfant chante]
Dès qu’un enfant chante

1979
Orlando / Carrère
ref. 49.496

Je leur dis (1979)
[Pochette de On joue]
On joue

1979
IS Records / Carrère
ref. 49.567

Les bandes-dessinées (1979)
[Pochette de Holidays]
Holidays

1980
IS Records / Carrère
ref. 49.637

La maison derrière le mur (1980)
[Pochette de Jeanette]
Jeanette

1981
IS Records / Carrère
ref. 49.792

Aurélia (1981)

La fille du vidéo clip (1984)

 

 

 
 
[Pochette de Ça n’a pas d’importance]
Ça n’a pas d’importance

1979
Orlando / Carrère
ref. 49.455

T'as pas le droit (1979)
[Pochette de Dès qu’un enfant chante]
Dès qu’un enfant chante

1979
Orlando / Carrère
ref. 49.496

Je leur dis (1979)
[Pochette de On joue]
On joue

1979
IS Records / Carrère
ref. 49.567

Les bandes-dessinées (1979)
[Pochette de Holidays]
Holidays

1980
IS Records / Carrère
ref. 49.637

La maison derrière le mur (1980)
[Pochette de Jeanette]
Jeanette

1981
IS Records / Carrère
ref. 49.792

Aurélia (1981)

La fille du vidéo clip (1984)

Filmographie 

 

1978
Vas-y maman
film français réalisé en 1978 par Nicole de Buron.
d'après le roman de Nicole de Buron adapté par Mathilde Pean 
http://www.cinema-francais.fr/images/affiches/affiches_d/affiches_de_buron_nicole/vas_y_maman.jpg

Synopsis

Annie Larcher est une femme au foyer, s'occupant d'élever ses deux enfants avec son mari patron d'une fabrique de lunettes.

Lasse d'effectuer les tâches domestiques dans l'indifférence générale, elle décide de donner un nouveau tournant à sa vie.

D'abord employée comme réceptionniste dans une maternité, elle se lance ensuite dans l'écriture d'un roman érotique.

 
 

Fiche technique

Distribution

1979
L'hypothèse du tableau volé (Raul Ruiz)
film français réalisé par Raoul Ruiz, sorti en 1979.

Le spectateur du film est invité à s'identifier à un visiteur invisible, attaché aux pas d'un homme qui l'emmène dans la visite d'une collection de tableaux.

 

Synopsis

L'histoire se déroule entièrement dans une demeure bourgeoise vaste et presque vide.

Dans cette maison, un collectionneur de tableaux examine dans le détail une collection de sept tableaux du peintre Frédéric Tonnerre, élève et disciple de Gérôme.

Mais on ne peut en voir que six car l'un, le quatrième dans la série, a été volé.

À condition de dévoiler entre eux des liens cachés, ces tableaux recèlent une énigme que le collectionneur élucide en utilisant la technique des tableaux vivants, c'est-à-dire leur reconstitution en scènes grandeur nature, par des figurants immobiles.

Ce procédé lui permet de déployer observations, remarques, analyses.

De tableau en tableau apparaît progressivement un monde mi-réel mi-imaginaire, ésotérique et historique.

On y trouve Diane chasseresse, des Templiers face à des Sarrasins dans un contexte de croisades, un scandale dans une famille bourgeoise, et des sociétés secrètes car tout au bout de l'énigme la reconstitution culmine dans une cérémonie occulte autour de la figure mythique du Baphomet.

À plusieurs reprises les explications du collectionneur, de plus en plus précises et étayées, débouchent sur des questions insolubles dont la réponse est alors supposée se trouver dans le tableau manquant.

Fiche technique

Interprétation

  • Jean Rougeul : le collectionneur
  • Gabriel Gascon : le narrateur
  • Les personnages des tableaux sont interprétés par : Christian Broutin, Bruno Guillain, Jean Narboni, Jean Reno et par ordre d'apparition à l'écran, Chantal Paley, Jean Raynaud, Daniel Grimm, Isidro Romero, Bernard Daillencourt, Jean-Damien Thiollier, Alix Comte, Guy Bonnafoux, Tony Rodel, Pascal Lambertini, Vincent Schimenti, Anne Desbois, Stéphane Shandor, Claude Hernin-Helbaut, Nadège Finkelstein, Jean Bessière, Dominique Lambertini, Raymond Soriano, Aldo Boselli, Raymond Pierson, Eric Saulnier, Carlos Asorey, Alfred Baillou, Jacques Brunswig, Philippe Chassel, Pierre Latzko, Marthe Delboy, Corinne Berjot, Denis Develoux, Oreste Canakis, Daniel Musa.

Conception du film

Le film repose entièrement sur l'univers esthétique de Pierre Klossowski, sans le citer explicitement sinon au générique de fin. A l'exception des rares interventions du visiteur, le film est donc la conférence d'un unique personnage, désigné par la voix off comme « le collectionneur ». Les tableaux vivants sont interprétés par une trentaine de figurants qui restent muets et le plus souvent immobiles jusqu'à la longue séquence de conclusion, après la résolution de l'énigme et clôturant le film dans une ambiance onirique qui tranche avec le réalisme clinique de l'enquête. Non sans ironie peut-être, Raul Ruiz1 jugeait ce film en avance de plus de 20 ans sur la mode Da Vinci code, mais on peut aussi penser au roman d'Arturo Perez-Reverte, Le Tableau du maître flamand. L'énigme des tableaux est faite pour être divertissante : riche de ramifications et d'éléments aussi nombreux que variés, avec une abondance de symboles, de références et d'allusions. Volontairement, certains éléments resteront implicites, Ruiz ayant multiplié les indices et les clins d'œil confidentiels. Dans un entretien ultérieur1, le cinéaste en donne lui-même cet exemple : l'un des personnages qui apparaît fugitivement est censé figurer Friedrich Nietzsche dans une posture inhabituelle ; pourtant à aucun moment le philosophe n'a été évoqué. Le réalisateur dira avoir délibérément inséré ce détail par jeu, pour agacer Pierre Klossowski. Leur projet initial était une adaptation de son roman Le Baphomet. Devant la difficulté, Ruiz y renonça rapidement. Modifiant le projet, il choisit d'en faire un documentaire poétique sur le système philosophique de Klossowski, en utilisant les grands thèmes de son univers esthétique : les tableaux vivants, le bain de Diane, les templiers, le Baphomet. Il écrivit seul -mais avec l'appui d'un Klossowski coopérant- le scénario de ce qui était alors intitulé Tableaux vivants. Quant à l'esprit général de l'histoire, si le réalisateur déclare s'être inspiré de Raymond Roussel, on peut imaginer d'autres influences, comme celles de Borges ou Chesterton. Par ailleurs il avait souhaité que le rôle du collectionneur soit tenu par Klossowski lui-même. Ce dernier refusa, à la demande de Pierre Zucca qui, préparant alors le tournage de Roberte à partir de sa trilogie des Lois de l'hospitalité, désirait conserver intact pour son film l'investissement de Klossowski à l'écran1.

Production et diffusion

En 1978 la direction de l'Institut National de l'Audiovisuel se montrait soucieuse d'élargir son audience et de prendre quelque distance avec la confidentialité d'une production marquée par l'expérimentation et l'hermétisme. Ainsi fut créée la collection Caméra Je, destinée à produire des œuvres audiovisuelles qui, tout en gardant une forte part intellectuelle, parviendraient à intéresser un public élargi. L'Hypothèse du tableau volé et La Vocation suspendue furent produits dans ce cadre, avec des moyens excédant largement ceux qu'il est d'usage de réunir pour des films confidentiels. Outre ces deux films de Raul Ruiz, parmi les productions de Caméra Je en 1978 et 1979, on trouve Les Lieux d'une fugue de Georges Perec, Les Indiens sont encore loin de Patricia Moraz, L'affiche rouge de Frank Cassenti, Le Fils puni de Philippe Colin, Les Enfants du placard de Benoît Jacquot, Flammes d'Adolfo Arrieta.

La sortie du film sur les écrans parisiens eut lieu pendant le premier semestre 1979 dans quelques salles dont le cinéma Le Seine où il put demeurer à l'affiche plusieurs semaines. Il fut diffusé à la télévision française dans la programmation d'été 1979, en deuxième partie de soirée comme les autres productions de Caméra Je.

  1. a, b et c Entretien avec Jérôme Prieur dans l'édition du film en DVD par blaqout
1983
Premiers désirs de David Hamilton 
http://www.commeaucinema.com/images/news/premiersdesirsdvd.jpg
(sous-titré Le Dernier Été d'une jeune fille
sortie en 1984
 
Synopsis

Après un naufrage, trois adolescentes réussissent à rejoindre les rivages d'une île.

Caroline est sauvée par un étranger qu'elle n'a pas le temps de reconnaître avant qu'il ne disparaisse.

En explorant l'île, les trois filles découvrent une superbe demeure dans laquelle habitent Julia, une pianiste de renom, et son mari.

Elles rencontrent ensuite trois garçons qui les invitent à loger chez eux...

Fiche technique

Distribution

 

 

1985

Astrolab 22 de Pierre Sisser

 

est une série télévisée franco-saoudienne en treize épisodes de 26 minutes diffusée à partir du 15 juin 1985 sur TF1

Synopsis

Cette série met en scène le voyage effectué par trois jeunes spationautes (deux garçons et une fille] en direction de la planète Pluton.

Distribution

R-809270-1200378146.jpeg
Francis Lai 
 "Astrolab 22"
 (1985)
Francis Lai bande sonore pour une série télévisée de science-fiction français appelé "Astrolab 22" dans lequel trois «spationautes» (mot français pour «astronautes) se dirigent vers Pluton.  
13 épisodes ont été diffusés en 1985 sur la chaîne française TF1  
Direction musicale de Roland Romanelli.
 
R-809270-1200378187.jpeg
 

Astrolab 22 sur l’Internet Movie Database 

Version plus complète en anglais

 

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À propos

Histoire au jour le jour de la Chansons Française